Le président de l'ARJEL, Jean-François Vilotte, a de nouveau appelé les autorités françaises à mettre à jour le système de taxation iGaming du pays après avoir signalé des fortunes mitigées pour les marchés nationaux du poker en ligne et des paris sportifs.
Dans une interview accordée au journal français Les Echos, Vilotte a révélé que l'activité et les revenus bruts des jeux sur le marché français des jeux et paris en ligne avaient radicalement changé au cours des derniers mois.
Il a expliqué que la structure du marché avait considérablement changé, avec des bénéfices bruts pour les jeux d'argent de poker en ligne en baisse de 14 % à 61,2 millions d'euros pour la période de 12 mois se terminant en mai et des frais de tournoi stables à 41 millions d'euros.
Les revenus bruts des jeux pour les paris sportifs en ligne de 63,4 millions d'euros ont enregistré une augmentation de 20 % par rapport aux chiffres de 2012.
Le football a joué un grand rôle dans cette tendance et représente désormais 60 % de tous les paris en ligne en France, le Paris Saint-Germain attirant l'essentiel de l'argent des parieurs et même la Ligue 2 (deuxième division française) connaissant une augmentation significative de son volume. .
Les revenus bruts des jeux de pari mutuel en ligne ont augmenté de 3 % pour atteindre 103 millions d'euros. Le président de l'ARJEL a réitéré son appel pour que le pays change son système fiscal en un système basé sur les revenus bruts des jeux plutôt que sur les mises, comme c'est le cas actuellement.
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Vilotte a ajouté que peu de progrès étaient réalisés en termes de cadre réglementaire et judiciaire européen : "La Commission européenne doit juste tirer les leçons de la jurisprudence européenne en ce qui concerne le principe de subsidiarité.
En revanche, les travaux entrepris par le Conseil de l'Europe sur l'éthique sportive progressent bien.
" L'industrie française des jeux en ligne s'est bel et bien installée et, comme prévu, s'est consolidée", a poursuivi Vilotte.
"A titre de comparaison, les recettes brutes des jeux du secteur s'élevaient à 188 millions d'euros au premier trimestre en France, contre 145 millions d'euros en Italie. Le secteur a baissé de 1 % en France alors qu'il a chuté de 14 % en Italie, en raison de l'environnement économique."
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