Les lois fiscales révisées s'avèrent impopulaires auprès de l'industrie

Un juge kényan a statué que l'augmentation controversée de la taxe sur les jeux du pays avait été appliquée de manière légale, ce qui a conduit Sport Pesa à mettre à exécution sa menace de retirer son parrainage de football.

Le juge de la Haute Cour John Mativo a déclaré que la nouvelle taxe de 35 % sur les casinos, les tombolas, les loteries et les paris servirait l'intérêt public en finançant des projets artistiques, sportifs et culturels dans le pays. Le taux d'imposition révisé, au lieu de 7,5 %, est entré en vigueur le 1er janvier 2018.

En conséquence, Sport Pesa a mis fin à son parrainage de la ligue de football à hauteur de 120 millions de KES de contributions annuelles. Le retrait de l'opérateur affectera également les clubs de football locaux AFC Leopards et Gor Mahia, qui perdront également le soutien des sponsors.

Pendant ce temps, en Irlande, le ministre des Finances du pays a rejeté les propositions visant à augmenter le taux d'imposition actuel de 1 % sur les revenus payés par les opérateurs de paris du pays à la suite du tollé de l'industrie.

Au total, treize sociétés de paris distinctes ont déposé des plaintes concernant la proposition d'augmenter le taux d'imposition actuel à 2 %, déclarant qu'elles pourraient être potentiellement préjudiciables à l'industrie et entraîner la fermeture d'opérateurs et des pertes d'emplois. Des propositions alternatives visant à taxer le parieur ou à taxer les bénéfices bruts des sociétés de paris ont également été rejetées, en raison respectivement de la crainte de conduire les parieurs vers des opérateurs sans licence et de la stabilité des revenus.

Pour les opérateurs en ligne en Australie, la décision de l'État de Victoria d'introduire une taxe à la consommation de 15 % sur les paris numériques n'était pas la bienvenue. Les efforts de lobbying ont été intensifiés, les bookmakers affirmant qu'ils apportent déjà une contribution significative à l'économie nationale grâce au système existant.

Un initié de l'industrie a déclaré au Sydney Morning Herald :

Peu de bookmakers feraient même une marge de 15 % sur leurs paris. Les conséquences en aval pour l'industrie des paris et les consommateurs sont bien réelles, et nous pensons que le gouvernement de Victoria y prêtera plus d'attention que les autres États.